TotalEnergies : Fuites à répétition

Si la fuite du 23 novembre dernier n’est pas due à la vétusté, elle ne doit pas faire oublier la réalité de l’état du site !
27 fuites recensées par l’association depuis 2019 ! Et ce ne sont peut-être pas les seules .

POPULATION, SALARIE.ES INQUIETS DU VIEILLISSEMENT DES INSTALLATIONS

– DIMINUTION DES COÛTS DE MAINTENANCE INITIÉE PAR TOTALENERGIES ET UNE
RÉDUCTION DES EFFECTIFS SE TRADUISENT PAR L’ABSENCE DE GARANTIE D’ UNE
EXPLOITATION EN SÉCURITÉ (Déclaration du représentant CGT à la CSS du 6 septembre 2024)

De nombreux exemples: les fuites à répétition notamment dans le secteur des Bossènes, des prescriptions retardées dans leur application qui mettent en danger la protection des salarié.es, des populations et de l’environnement. Plus de 20 fuites recensées depuis 2019 (hydrocarbures, hydrogène…)

Bac P551: une rupture mécanique sur un hélico-agitateur. Mis en service en 1982, sa dernière révision remontait à 2005, une maintenance au rabais. Des vérifications insuffisantes ou trop espacées dans le temps entraîne une rupture mécanique.

Son frère jumeau avait subi une fuite en 2015.

23 novembre 2024: 15 000 litres de pétrole dans la Loire au niveau de l’appontement 6 .
Une fuite qui n’est pas anodine ! Quelles en seront les conséquences ? Les analyses devraient nous l’apprendre…

– DES DÉFAUTS D’ENTRETIEN » justifiant les nombreuses mises en demeure

– UN MANQUE DE TRANSPARENCE dans la communication, dans les commissions de suivi de
site, dans le dialogue riverain dirigé par l’exploitant.

– FACE A CES CONSTATS, LA CONFIANCE EST PERDUE.

ELLE NE PEUT REVENIR QUE PAR UNE VRAIE TRANSPARENCE ET UN RETOUR A LA FIABILITÉ DES INSTALLATIONS

Un suivi sérieux sur le site de l’AEDZRP : http://www.aedzrp.com/